Les répliques du tremblement Sars CoV 2 n’en finissent pas de transformer le système sanitaire français. La pandémie a pointé les tensions qu’affrontent au quotidien les services de soins critiques dans l’Hexagone, à savoir un turnover important des soignants et notamment des infirmières, un manque de lits et une improvisation dans la création de nouveaux lits en période de crises. Une feuille de route présentée ce 10 mars aux fédérations hospitalières s’efforce de répondre au constat dressé par un rapport récent de l’Igas. Parmi les principaux points, le cabinet du ministre des Solidarités et de la Santé affiche ainsi la création de 1 000 nouveaux lits. Autre mesure, le ratio d’un(e) infirmier(e) pour quatre lits s’imposera désormais de jour comme de nuit. Ce qui n’était pas le cas précédemment. Enfin, avant d’être plongé(e)s dans le grand bain de la réanimation, les infirmier(e)s bénéficieront de huit semaines de formation.
Meccano
Pour autant si l’on entre dans le moteur de ce Meccano, le solde net de 1000 postes n’est plus si évident. En effet, sur 1 000 lits la création des 500 lits annoncés répond en fait à leur réouverture. Ils avaient été fermés avant le déclenchement de la pandémie, faute de personnels en nombre suffisant. Quant aux 500 autres lits, ils sont destinés à accueillir les patients sortant de réanimation stricte et relevant d’une rééducation prolongée. A ce jour, il n’a pas été tranché pour déterminer le nature des services (rééducation, services de médecine) qui prendront en charge ces patients. En attendant, quatre régions, sous-dotées en lits de soins critiques par rapport à la moyenne nationale, à savoir les Pays de Loire, la Bretagne, la Guyanne et Mayotte bénéficieront de crédits octroyés par les ARS pour rattraper leur retard.
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