Après le tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie dans la nuit du 5 au 6 février, le Dr Orhan Bas, généraliste franco-turc installé depuis 25 ans dans un quartier populaire de Brest, a tout de suite voulu faire œuvre utile, via son association Langues du Bosphore, dont il est le président fondateur.
« J’étais présent en Turquie lors du séisme de 1999. En rentrant en France, j’avais à l’époque aussi organisé une campagne de collecte. Ce sont aujourd’hui des souvenirs douloureux qui ressurgissent avec le drame actuel », avoue le praticien.
« En tant que soignant de première ligne, on a envie de faire quelque chose directement sur place. Malheureusement, c’est compliqué puisque, les premiers jours, ce sont surtout des secours qui sont organisés pour sortir les gens des gravats. De plus, certaines structures hospitalières ont été complètement détruites. En solo, il est impossible de prodiguer des soins », diagnostique le Dr Orhan Bas.
Mais il est possible de contribuer à travers des dons qui serviront à l’achat de groupes électrogènes, de batteries et de construction de sanitaires, des besoins immédiats pour les populations frappées par le séisme.
Ces dons peuvent être envoyés à Langues du Bosphore : 15, rue de Mesgall, 29850 Gouesnou.
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