Avant la présentation début juin par Emmanuel Macron de la réforme du système de santé, la FHP tire la première salve. Au-delà du constat établi sur la crise du système de soins, les cliniques privées appellent à un changement de gouvernance, non plus à partir "d'une approche centralisée, mais en s'appuyant sur la réalité du terrain". Pourquoi viser la T2A, alors "qu'elle n'est pas responsable de tous les maux ?", estime Lamine Gharbi (voir tribune) ? Quant à la régulation opérée par les ARS par exemple, elle devrait être davantage utilisée avec "tact et mesure" et non plus au détriment du secteur privé. Les cliniques ne sont pas la variable d'ajustement d'un secteur public appelé à se restructurer. Autre exemple, les seuils d'activités ne devraient pas être actionnés comme des couperets définitifs sans prendre en compte les réalités géographiques. Pour désengorger les urgences, la FHP suggère de créer des centres médicaux de premier recours disposant de laboratoires d'analyse médicale et de centres d'imagerie. D'autres mesures visent à impliquer davantage les patients à développer la prévention, la formation des médecins et à mettre en place l'interopérabilité entre les systèmes d'information. Une vingtaine de propositions sont ainsi mises sur la place publique. Combien in fine seront retenues par les pouvoirs publics ? Le débat en attendant est ouvert.
Brève
Réforme du système de soins, la FHP ouvre le débat
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Publié le 17/05/2018
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visuel Gharbi
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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