Près d'un salarié du privé sur quatre s'étant vu prescrire un arrêt maladie en 2018 y a renoncé de façon partielle ou totale, un chiffre en augmentation, selon une étude sur l'absentéisme au travail publiée mercredi par Malakoff Médéric. Au total, 42 % des personnes se sont vues prescrire un arrêt maladie au cours des douze derniers mois. Le chiffre des personnes qui ne l'ont pas respecté (23 %) est plus important que celui de 2016 (19 %). Dans le détail, 8 % des arrêts n'ont pas été pris en totalité et 15 % pas du tout (versus 12 % pas du tout en 2016). Ce sont plutôt les dirigeants (48 %) et les cadres (22 %) qui suivent cette tendance, ainsi que les salariés en télétravail (24 %). Ensuite, près de deux arrêts maladie sur cinq sont liés au contexte professionnel comme les TMS ou l'épuisement. Et surtout la durée moyenne des arrêts de plus de trente jours a augmenté de 10 % en quatre ans, ce qui augmente mathématiquement le montant des indemnités journalières. Pour freiner l'augmentation du coût des arrêts maladie, le Premier ministre Édouard Philippe a missionné des experts qui privilégient plusieurs pistes de réflexion, dont le télétravail.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie