Le taux de refus des prélèvements d'organes est passé de 32 % en 2015 à 33 % en 2016 puis à 29,6 % en 2017, selon un rapport d'une mission de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Depuis le 1er janvier 2017, il faut s'inscrire sur un registre national ou à défaut signaler ce refus par écrit à un proche. Celui-ci peut être exprimé par un proche qui doit alors mentionner le contexte et les circonstance de son expression. Selon les auteurs du rapport, le nombre de refus pourrait encore baisser. Car d'après un sondage Harris de 2016, huit Français sur dix sont favorables à ce qu'on prélève leurs organes. Ainsi, l'opposition de la famille sans preuve au prélèvement se produit encore une fois sur dix. Selon la mission, le taux de refus devrait être ramené à 25 % en 2021 afin d'atteindre l'objectif de 7 800 greffes par an fixé par le plan 2017-2021. Pour y remédier, les rapporteurs préconisent de mieux valoriser l'activité de prélèvement d'organes à l'hôpital, de renforcer la communication sur la loi et vers le public jeune, et mieux identifier les publics réfractaires comme l'Outre-mer.
Brève
Prélèvement d'organes, recul des refus injustifiés depuis la nouvelle loi
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Publié le 21/12/2017
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visuel don d'organes
Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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