Bonne nouvelle pour les médecins de l’Éducation nationale. L’augmentation des planchers et des plafonds de leurs indemnités – engagement du ministère au printemps dernier – est actée. Les niveaux de ces nouvelles fourchettes du « régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’État » ont été publiées au Journal Officiel.
« C’est un signal positif. La nécessité de revaloriser le métier de médecin scolaire pour le rendre plus attractif a été entendue », se réjouit la Dr Mechtilde Dippe, co-secrétaire du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU). Cela signifie que « sur un traitement de base de la grille indiciaire de rémunération qui tourne aux alentours de 2 500 euros net, les praticiens pourront percevoir jusqu’à 1 000 euros net supplémentaires au titre du régime indemnitaire », développe l’élue syndicale.
Peut (encore) mieux faire
Du mieux, mais toujours en deçà de la rémunération des médecins de santé publique dans les agences régionales de santé (ARS) – ou de la grille d'autres praticiens fonctionnaires – une revendication des syndicats de médecins scolaires. « Ce qu’il faudra voir maintenant, c’est combien, concrètement en 2024, les rectorats en termes d’indemnités vont obtenir pour les médecins et si ces montants seront équivalents dans toutes les académies », développe le Dr Dippe. Des négociations sont prévues cet automne.
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