Le marché pharmaceutique français enregistre un nouveau recul en 2015 de 0,97 % par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires atteint 19,5 milliards d’euros, selon la dernière édition de l’étude IMS Health. Quant au secteur hospitalier, il enregistre cette année une croissance de +2 à 3 % à prix catalogue. Les dispositifs d’encadrements des prix conjugués à la concurrence ont permis d’absorber l’effet Sovaldi® dans l’hépatite C. Les budgets des médicaments sont bien tenus en dépit des prix. « Les médicaments financent les médicaments », remarque Claude le Pen.
La France occupe une position singulière, comparée à ses voisins européens. Selon la projection établie par IMS, à l’horizon 2020, la France devrait reculer à la huitième place du classement mondial dépassée par le Brésil, le Royaume-Uni et l’Italie. L’oncologie est bien la spécialité phare qui tire le marché. D’ici à 2020, 91 % des nouvelles substances actives seront issues des thérapies ciblées, 33 % des produits associés à un test compagnon et 33 % bénéficieront d’indications dans des maladies orphelines.
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