Selon 84% des présidents de CME (Commission médicale d’établissements), la fonction n’est pas attractive. C’est le constat dressé par les trois conférences de présidents-CH, CHU et CHS entre octobre 2017 et janvier 2018. La faute aux manques de moyens, de temps et de considération. Exemple, les instances attendent toujours la publication de l’article 95 de la loi de modernisation du système de santé 2016. Le texte est pourtant censé préciser les modalités d’exercice de la fonction. En attendant, tous les feux sont au rouge. Pour 64% des médecins, la charge de travail est jugée trop importante. Elle a un impact sur la vie privée pour 60%. 41% estiment que la fonction éloigne de l’activité clinique. Sans surprise, l’indemnité est jugée insuffisante selon 46% des présidents interrogés. Une fois ce bilan tiré, les présidents avancent toutefois des propositions. Ils plaident ainsi pour l’extension des compétences de la CME et une plus grande reconnaissance institutionnelle. Le président de la CME devrait systématiquement être invité lors des réunions avec l’ARS ou l’Assurance-maladie. Enfin le besoin de formation est de nouveau rappelé. Pour autant, l’avenir n’est pas si sombre. Une note de 6,5 /10 est portée sur le fonctionnement opérationnel du binôme Directeur/Président de CME au quotidien.
Brève
Management médical, le blues des présidents de CME
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Publié le 29/03/2018
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Gilles Noussenbaum
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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