Le gouvernement au pouvoir s’est mis sous l’emprise des lobbyings, comme Bruxelles, et applique une politique ultra-libérale. Les hommes politiques d’aujourd’hui n’ont plus d’idéaux, de projets sociaux, seul le business les intéresse.
Exemples :
- la Ministre de l’Ecologie Delphine Batho a été limogée brutalement sur « ordre » des milieux financiers et industriels ? Le PDG de Vallourec n’avait-il pas annoncé par avance aux États-Unis son limogeage ?
- Emmanuel Macron, notre Ministre de l’Économie, ancien banquier d’affaires qui devint un associé au sein de cette banque et nommé gérant et pilote du rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer, ce qui le fera devenir millionnaire, n’est-il pas au pouvoir afin de favoriser le libre jeu du marché ? La loi Macron n’est-elle pas faite pour favoriser les grosses entreprises ?
- Notre Premier Ministre n’est-il pas un ami des financiers, ne déclare-il pas qu’il « aime l’entreprise » ?
Pour camoufler l’application de cette politique ultra-libérale sur la Santé, le gouvernement veut persuader les Français qu’il fait une politique de gauche en imposant sa loi Santé et le « tiers payant généralisé ». Ainsi, du fait de l’absence d’avance des frais, les soins peuvent être considérés comme « gratuits » pour tous, pauvres et riches au nom de l’égalité. Fausse gratuité car la cotisation à la Sécurité sociale reste obligatoire ainsi que l’adhésion aux mutuelles dont les garanties dépendent de la « grosseur de notre portefeuille ».
En réalité devant le déficit de la Sécurité sociale (dû au chômage et aggravé par les exonérations des charges sociales à leurs amies « les grandes entreprises»), cette « fausse gratuité » est conçue pour permettre la privatisation de la Santé. Grâce à la non-avance des frais médicaux il est facile de méconnaître qui, de la Sécurité sociale ou des mutuelles, les prend en charge, et le déplacement progressif de cette prise en charge par le privé, c’est-à-dire par les mutuelles, est imperceptible. Mutuelles qui augmenteront leurs tarifs, voudront posséder les dossiers médicaux de leurs adhérents et les dirigeront vers les médecins et les établissements agréés par eux. La liberté de choix du médecin, de l’établissement, du traitement sera liée à la valeur du compte en banque du malade. (politique sociale de gauche ?)
Double inconvénient
Le « tiers payant généralisé » rendra également le médecin dépendant pécuniairement de la Sécurité sociale avec pour double inconvénient :
- la nécessité d’une gestion alourdie pour le médecin, qui doit apporter les preuves qu’il a bien télétransmis ses actes médicaux s’il constate lors du virement de ses honoraires par la caisse que le paiement de certains actes a été ignoré ;
- un risque de baisse de qualité de soins pour les patients, car pour obtenir ses honoraires en temps voulu et sans erreur, le médecin devra faire profil bas devant la Sécurité sociale et les mutuelles, tout en sachant que leurs recommandations et leurs décisions médicales ne seront fonction que de leur choix budgétaire.
La liberté de prescriptions et des traitements n’existera plus. Quel bénéfice pour le patient? Actuellement selon l’Agence européenne du médicament, le principe de précaution voudrait qu’environs 700 génériques soient suspendus du marché. Si ces produits restés autorisés dans notre pays, le médecin étant sous la tutelle de la Sécurité sociale ou des mutuelles pourra-t-il appliquer ce principe sans subir les conséquences de leur courroux ?
Le TPG, c’est tout bénef’ pour la Sécu et les mutuelles...
En réalité le « tiers payant généralisé » est « tout bénéfice » pour la Sécurité sociale et les mutuelles puisque le médecin n’est qu’un salarié factice, qui n’a droit ni aux 35 heures, ni aux congés payés, ni aux indemnités arrêt de travail (accordées au-delà du 90e jour d’arrêt), ni aux indemnités de chômage …., et qu’en cas de « bug informatique », elles (SS et mutuelles) bénéficient d’un avantage induit car elles ne paieront le médecin que s’il peut apporter la preuve irréfutable de la télétransmission de ses actes (en refusant l’augmentation du prix des consultations qui permettrait au médecin d’employer une secrétaire pour assurer la gestion rigoureuse du tiers payant, CPAM et Mutuelles conservent cet avantage induit).
Qu’est devenu le médecin pour les politiques ? Le gouvernement, ne juge-t-il pas qu’il peut être remplacé par les pharmaciens, infirmières, podologues, kinésithérapeutes, ….. ? N’est-il pas « plaçable » à volonté par les ARS qui peuvent selon la tête du médecin, son coach, son vote, être envoyé dans une zone désertique ou non ! Le médecin devient une variable d’ajustement.
Les hommes politiques sont machiavéliques et maîtres dans l’art d’anesthésier leurs électeurs. Notre Ministre de la Santé ne suit-elle pas cet exemple en faisant des promesses (non écrites) aux hospitaliers, aux urgentistes, à SOS médecins, les internes, etc, n’encense-t-elle pas les médecins généralistes (vous êtes le pivot …) Après les avoir dénigrés. Les médecins vont-ils se laisser berner ?
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