16 000 lits en moins dans les hôpitaux en trois ans, tel serait le programme du gouvernement selon un article du Figaro du 30 mars dernier. Et le gouvernement de démentir par un communiqué : « Il n'existe pas de plan de fermeture de lits, pas plus qu'il n'existe de plan de fermeture des sites d'urgences. » Et de préciser qu’il n’y a pas eu (et il n’y aura pas) de baisse d’effectifs. Selon le ministère, depuis 2012, près de 30 000 soignants et non-soignants en plus ont été recrutés à l’hôpital. Le quotidien a publié un kit de déploiement à usage interne prévoyant des « adaptations capacitaires concernant 570 services hospitaliers en France », ce qui reviendrait à fermer 15960 lits sur tout le territoire hexagonal, soit 10 % des lits actuellement disponibles. Ce projet entrerait dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, exigeant de réaliser trois milliards d’euros d’économies de 2015 à 2017.
La Fédération hospitalière de France (FHF) a pris acte de la parole du Gouvernement. Et demande aux pouvoirs publics d’aller dans ce sens en donnant des consignes fermes aux agences régionales de santé. Ces dernières, explique la FHF, adressent des injonctions aux établissements pour qu’ils procèdent à des fermetures de lits d’ici à 2017. En conséquence, la Fédération des hôpitaux souhaite que ses adhérents lui transmettent toutes les injonctions de fermetures qui leur seraient faites par les ARS.
Le débat ne fait que commencer.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes