L’imagerie médicale a beaucoup évolué, tant sur le plan technologique et scientifique que dans son organisation. Et ces évolutions ont fortement impacté les pratiques dans chacune des disciplines concernées. Au point que le Pr Michel Claudon, radiologue et président de la CME du CHU de Nancy n’hésite pas à affirmer que « l’imagerie médicale a changé la face de la médecine clinique ». Et le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) de Lorraine, Claude d’Harcourt, de surenchérir : « Ces matériels sont fondamentaux à la fois dans le dépistage, le diagnostic et le traitement. »
Un triple intérêt qui a clairement contribué à modifier la prise en charge des malades. Une évolution du parcours de soins, qui a incité les pouvoirs publics – et en particulier les ARS – à favoriser l’implantation d’équipements lourds par le biais des plans régionaux de santé (PRS). D’autant que « ces évolutions technologiques et scientifiques sont étroitement liées aux organisations humaines », a encore expliqué Claude d’Harcourt.
Mais l’imagerie doit aussi prendre en compte les changements organisationnels, économiques et sociaux qui l’entourent afin « de rapprocher plusieurs technologies et de permettre aux hommes, notamment avec l’aide du numérique, de tirer parti de la capacité de ces outils ». Et le Dr Thierry Arsena, médecin nucléaire au centre d’imagerie Jacques Callot, à Maxeville d’ajouter : « L’imagerie multimodale permet de fédérer l’ensemble des intervenants autour du patient et de faire travailler tout le monde ensemble. »
C’est bien dans cette logique de combinaisons de matériels et d’acteurs que s’inscrit l’ARS Lorraine. « Sans négliger l’importance d’une imagerie performante pour améliorer l’offre de santé, nous entendons ainsi anticiper au mieux d’éventuelles crises », a encore ajouté Claude d’Harcourt. Car le coût de l’innovation et le risque d’une démographie médicale revue à la baisse pourraient fort bien se révéler problématiques en instaurant un clivage entre le secteur public et le secteur privé.
* Tables rondes organisées à Nancy par Décision Santé, en partenariat avec General Electric (GE) le 11 juin 2015.
Un triple intérêt qui a clairement contribué à modifier la prise en charge des malades. Une évolution du parcours de soins, qui a incité les pouvoirs publics – et en particulier les ARS – à favoriser l’implantation d’équipements lourds par le biais des plans régionaux de santé (PRS). D’autant que « ces évolutions technologiques et scientifiques sont étroitement liées aux organisations humaines », a encore expliqué Claude d’Harcourt.
Rapprocher les technologies
D’où la nécessité d’adapter les organisations au développement des technologies médicales et de l’imagerie en particulier. Un point de vue partagé par le Dr Elizabeth Parizet, chef du pôle imagerie du CHR de Metz-Thionville. « La transmission de plus de mille images en moins d’une minute, alors que vingt ans plus tôt il fallait plus de vingt minutes pour transmettre une seule image nécessite que chaque membre de l’équipe bénéficie d’une information pertinente et soit au fait des procédures », a-t-elle rappelé.Mais l’imagerie doit aussi prendre en compte les changements organisationnels, économiques et sociaux qui l’entourent afin « de rapprocher plusieurs technologies et de permettre aux hommes, notamment avec l’aide du numérique, de tirer parti de la capacité de ces outils ». Et le Dr Thierry Arsena, médecin nucléaire au centre d’imagerie Jacques Callot, à Maxeville d’ajouter : « L’imagerie multimodale permet de fédérer l’ensemble des intervenants autour du patient et de faire travailler tout le monde ensemble. »
C’est bien dans cette logique de combinaisons de matériels et d’acteurs que s’inscrit l’ARS Lorraine. « Sans négliger l’importance d’une imagerie performante pour améliorer l’offre de santé, nous entendons ainsi anticiper au mieux d’éventuelles crises », a encore ajouté Claude d’Harcourt. Car le coût de l’innovation et le risque d’une démographie médicale revue à la baisse pourraient fort bien se révéler problématiques en instaurant un clivage entre le secteur public et le secteur privé.
* Tables rondes organisées à Nancy par Décision Santé, en partenariat avec General Electric (GE) le 11 juin 2015.
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