Les officinaux sont déjà bien rodés aux entretiens au forfait. Une part de leur rémunération y est d'ailleurs liée pour compenser les baisses de prix dont ils s'estiment victimes. Après les AVK, l'asthme, les anticoagulants directs, les bilans de médication pour les patients de plus de 65 ans polymédiqués, voici donc le tour des anticancéreux oraux. Dans le cadre du dispositif de l'article 51, trois entretiens sont prévus la première année : le premier pour organiser le protocole, le deuxième pour suivre les effets secondaires et les signaux d'alerte, le troisième pour faire le point. Chaque entretien est rémunéré à l'officinal 60 à 80 euros en fonction de sa complexité. « Le pharmacien d'officine sert de relais au patient pour suivre les effets secondaires », explique Gilles Bonnefond. À chaque signal d'alerte grave, un contact avec l'hôpital peut être établi via la téléconsultation ou tout autre outil numérique. Cela n'empêche pas le patient de retourner consulter à l'hôpital si le besoin s'en fait sentir.
Les entretiens pharmaceutiques thérapies orales commencent à l'automne
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Publié le 01/12/2020
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Source : Décision Santé: 323
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