Brève

Le variant anglais représente désormais une infection sur quatre en France

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Publié le 11/02/2021
Covid-19

Covid-19

Est-ce un mantra répété chaque jour par Olivier Véran, le ministre de la Santé ? : « Chaque semaine, nous gagnons du temps pour éviter un éventuel reconfinement. » Lors de sa conférence de presse hebdomadaire du jeudi 11 février, le ministre s'est focalisé sur les variants, principale préoccupation du gouvernement. Le variant d'origine britannique, considéré comme plus contagieux mais répondant encore aux vaccins, représente désormais 20 à 25 % des infections dans l'Hexagone. Deux autres variants viennent s'ajouter au mur d'inquiétude du ministre de la Santé, le brésilien et l'africain du sud, moins sensibles aux vaccins. Leur évolution est surveillée comme le lait sur le feu. Suite à un criblage sur 17 000 tests réalisés, leur part a déjà augmenté à 4 à 5 %. Leur répartition est très hétérogène. Avec la stratégie "tester, tracer, isoler", leur identification est plus aisée dans les clusters, comme cela a été le cas en Dordogne (40 cas). Mais le cas de la Moselle (département où l'incidence est la plus élevée dans le Grand Est) inquiète plus particulièrement le ministre. Tandis que 200 cas de ces deux variants ont été diagnostiqués ces derniers jours, 300 nouveaux cas viennent de nouveau d'être identifiés. Résultat, Olivier Véran se rend en Moselle vendredi 12 février pour évaluer la situation sanitaire en concertation avec les acteurs locaux. « J'ai déjà demandé un séquençage génétique de tous ces cas », indique-t-il à une journaliste de LCI. Se rapproche-t-on (doucement) d'un reconfinement localisé ?


Source : lequotidiendumedecin.fr