Le PLFSS 2017 adopté en première lecture à l’Assemblée

Publié le 02/11/2016
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Après des débats agités et tardifs la semaine dernière à l’Assemblée, le PLFSS 2017 a été voté en première lecture ce mercredi après-midi par les députés. 272 voix pour 240 contre et 15 abstentions, le vote a été moins large au même stade que l'an dernier (286 contre 245 en 2015) mais la participation est plus réduite. Les socialistes, radicaux de gauche et écologistes pro-gouvernement ont approuvé ce dernier projet de budget de la Sécu du quinquennat Hollande, qui promet la fin du célèbre « trou ». Alain Ballay pour le groupe écologiste a aussi mis en avant un PLFFS qui « poursuit pour 2017 le cap très net de la responsabilité financière et du renforcement des droits sociaux ». Malgré quelques critiques, Dominique Orliac pour les radicaux de gauche a notamment salué le rejet de l’amendement sur le conventionnement sélectif et l’adoption de celui qui crée un contrat de praticien territorial de remplacement. La plupart des frondeurs, dont leur chef de file Christian Paul pour qui "la mesure en faveur des retraites modestes est importante", ont voté pour ce PLFSS. Seuls six socialistes se sont abstenus (contre 18 en 2015), dont les ex-ministres Aurélie Filippetti et Philippe Martin.

Les Républicains, l’UDI et le Front de Gauche ont quant à eux voté contre ce PLFSS 2017. Ils ont surtout dénoncé les chiffres annoncés par la ministre de la Santé, aidés en cela par les doutes émis par certaines experts. Jacqueline Fraysse pour le Front de Gauche a parlé d’une «campagne de communication pour faire croire à nos concitoyens que le trou de la sécu était comblé ». Jean-Pierre Door pour Les Républicains a lui dénoncé « un projet construit dans l’insincérité (…) après moult déclaration d’autosatisfaction ». Quant à Francis Vercamer, député UDI, il a pointé du doigt un « budget en trompe l’œil » avant de souligner: « ce projet de loi traduit toutes les faiblesses de la politique que vous menez depuis quatre ans ».

Après ce vote à l’Assemblée, c’est désormais au Sénat de prendre la main sur le texte à partir du 9 novembre.  


Source : lequotidiendumedecin.fr