« Il ne faut pas fragiliser les services d'urgence, qui sont malheureusement les seuls lieux d'accès permanents aux soins connus par le public », affirme sans ambages Marie-Guite Dufay, présidente PS du conseil régional Bourgogne Franche Comté. Selon elle, il faudrait 240 médecins généralistes, 880 infirmiers et 1 000 médecins spécialistes supplémentaires pour revenir dans la moyenne nationale. Mardi 10 avril, le conseil régional ne rendant qu'un avis consultatif a rejetté le projet régional de santé proposé par l'ARS. Les conseillers s'inquiètent des fermetures de services d'urgences, de maternités ou de services de chirurgie qui touchent ces territoires. Certains conseils municipaux (Autun) et les conseils départements de la Nièvre, de l'Yonne et de Côte d'or s'étaient déjà prononcés à l'unanimité contre le PRS. Après dialogue avec les collectivités, une version finale de ce dernier devrait être arrêtée avant la fin du premier semestre 2018.
Voir notre brève sur les urgences de Clamecy du 22 février dernier.
Dr Jasmine Abdulcadir, gynécologue et Dina Bader, sociologue : « Il existe des parallèles solides entre excision et nymphoplastie »
Soins palliatifs : le gouvernement promet d’« intensifier les efforts » en 2025
Le CCNE invite la médecine à prendre ses responsabilités face aux vulnérabilités qu’elle crée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice