Piqué au vif, le cabinet du ministre entend répliquer à l'Observatoire de l'accès aux médicaments et de l'attractivité du Leem présenté la semaine dernière. Les patients français seraient-ils moins égaux que d'autres alors que l'accès précoce a permis à 100 000 malades de l'Hexagone d'être traités avant les patients européens ? Quant à la HAS, elle fait le job. 90 % des médicaments qui sont proposés avec ce statut bénéficient ensuite d'une ASMR 1 à 3. Dans ce contexte, une réforme de l'évaluation des médicaments n'est pas envisageable. D'autant que tous les médicaments de phase II ne présentent pas des résultats positifs en phase III. Au-delà de ce bilan positif, le travail continue. Et de nouvelles mesures sont annoncées pour les prochains jours, notamment autour de l'accès direct. Sont concernés les médicaments disposant d'une ASMR de I à IV. Même les grilles de remises de prix seraient déjà fixées.
Situation perfectible
Certes, la situation serait perfectible, reconnaît-on au cabinet du ministère. Mais le pourcentage de 34 % de médicaments disposant d'une AMM européenne avancé dans l'Observatoire ne recouvre pas la réalité de terrain. Dans 10 % des cas par exemple, les laboratoires, chiffre cité par le Leem, n'auraient pas déposé de dossier. En tout état de cause, le fil n'est pas rompu. Un comité d'interface entre le Leem et le Gemme est programmé à très court terme. La présentation du PLFSS 2024 permettra d'enregistrer les avancées et peut-être aussi les reculs à l'aune de la rigueur budgétaire.
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