« Je ne veux plus qu'il y ait de gens sur des brancards et il y a moyen de le faire. » Depuis cette phrase prononcée lundi par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, les réactions ne se sont pas fait attendre. La Fédération hospitalière de France et les conférences des directeurs et présidents de CME demandent aux pouvoirs publics à reconsidérer la fermeture des lits : « Depuis une quinzaine d'années, les gouvernements successifs ont poussé les hôpitaux à fermer des lits, notamment pour des raisons financières. Ce sont ces lits qui manquent aujourd'hui pour l'aval des urgences. » L'objectif est de mettre fin à la dégradation de l'organisation en amont et en aval, plaident-ils. Pour cela, les signataires* exigent un moratoire sur l'ensemble des mesures de réduction capacitaire, notamment celles issues du Copermo qui concernent les lits de médecine. Ils demandent aussi de mobiliser partout où cela est possible les forces de la médecine libérale via les maisons libérales de garde et aussi en "revitalisant" les lits de proximité. 100 000 lits en aval auraient été supprimés en vingt ans, afin de prendre le virage ambulatoire.
* Catherine Geindre, Thierry Godeau, Christian Muller, François-René Pruvot, Francis Saint-Hubert, Frédéric Valletoux.
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