La ministre de la Santé a affirmé dimanche avoir elle aussi été victime de "comportements très déplacés" dans son travail. "Comme beaucoup de femmes," a-t-elle estimé, dimanche dans une interview au JDD.
Et l'hématologue de témoigner : "des chefs de service qui me disaient : ' Viens t’asseoir sur mes genoux' Des choses invraisemblables… qui faisaient rire tout le monde", a-t-elle précisé, ajoutant que "la libération de la parole" après le scandale Weinstein "fait prendre conscience qu’une lutte quotidienne se joue dans l’espace public et professionnel".
Relevant qu'une "femme qui réagit face à un propos sexiste n’est jamais prise au sérieux", la ministre a dit attendre "que les hommes se rebellent publiquement, à nos côtés."
Interrogée ensuite lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro sur le cas du dentiste Christophe Arend, député LREM accusé d'agression sexuelle par son ex-assistante parlementaire, et sur son maintien à l'Assemblée nationale, la ministre a répondu: "On va laisser faire la justice". Mais, a-t-elle ajouté, "si c'est confirmé il n'a plus sa place".
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