« Je n'ai jamais fraudé de ma vie et j'ai écrit 3 500 publications internationales. Certes, j'ai sans doute fait 2 à 4% d'erreurs. Et je n'ai aucun lien d'intérêt avec Sanofi », explique Didier Raoult, le célèbre professeur de médecine de l'IHU de Marseille très remonté contre ses détracteurs, alors qu'il est interrogé par la commission des affaires sociales du Sénat le 15 septembre dernier enquêtant sur l'épidémie. Dans ce contexte, il a expliqué d'emblée pourquoi il ne pouvait pas échanger de façon conviviale avec les parlementaires qui ont rédigé une tribune à sa décharge, voire ont porté plainte contre lui.
Sur l'hydroxychloroquine, Didier Raoult est revenu sur l'article "inouï" le mettant en cause et qui a fait le tour de la planète. Et d'évoquer la déconnection entre le monde réel et la perception qu'ont eu les gens de cette thérapeutique qui « a déjà soigné deux milliards de personnes » selon lui. Comment aurait-elle pu tuer « 10 % des patients » ? s'indigne-t-il.
Troisième constat, il déplore que l'organisation de la prise en charge des maladies infectieuses à Paris « ait été détruite » : les centres dédiés sur Paris ont été dispersés. Résultat, « il n'existe pas de patron des maladies infectieuses contrairement aux autres spécialités. »
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