Agnès Buzyn a promis mercredi « des moyens supplémentaires » pour mener la réforme du système de santé, qui sera annoncée le 18 septembre.
Cette annonce tend à confirmer une information révélée par Les Échos, selon laquelle l'exécutif songerait à relever de 0,1 point l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) pour le porter à 2,4 %, soit 200 millions d'euros supplémentaires en 2019.
« On ne peut pas réformer sans moyens, a déclaré la ministre sur France 2. Et donc évidemment, il y a des moyens qui sont prévenus pour la réforme, on ne peut pas faire une réforme à budget constant ». Agnès Buzyn a également annoncé qu'il y aurait « des redéploiements, avec des efforts particuliers sur certains secteurs », sans préciser lesquels.
Vers une réorganisation de la médecine de proximité
L'objectif de cette réforme, qu'Agnès Buzyn a qualifié d'« ambitieuse », sera de « rapprocher la médecine et les soins des Français ». « Nous allons réorganiser la médecine de proximité, et soulager l’hôpital qui souffre de certains dysfonctionnements, a ainsi prévenu la ministre. Aujourd'hui, les urgences sont pleines de patients qui ne trouvent simplement pas de médecin. » Et la ministre de la Santé d'ajouter : « Il faut que la médecine libérale permette l’accès aux soins plus facilement pour les Français et désengorge les urgences »
Enfin, interrogée sur sa première année de médecine, la ministre a indiqué que la réforme du système de santé comporterait une réforme des études de santé, se gardant toutefois bien de confirmer ou d'infirmer la disparition du numerus clausus.
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