Emmanuel Macron et Angela Merkel ont proposé lundi un plan de relance de 500 milliards d'euros pour aider l'Union européenne à surmonter la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, via un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne. À cette occasion, le président français a également souligné que la création d’une « Europe de la Santé [devait] devenir notre priorité ».
« Notre volonté est de doter l'Europe de compétences très concrètes en matière de santé. Avec des stocks communs de masques et de tests, des capacités d'achats communes et coordonnées pour les traitements et les vaccins, des plans de prévention partagés des épidémies, des méthodes communes pour recenser les cas. Cette Europe de la santé n'a jamais existé, elle doit devenir notre priorité », a déclaré Emmanuel Macron devant la presse.
« Tirer les leçons de la pandémie »
« Nous devons tirer toutes les leçons de cette pandémie », a-t-il ajouté, alors que les gouvernements, dont le français, ont été vivement critiqués pour le manque de masques ou de tests disponibles. « L'Europe a été prise en défaut au début de cette crise. D'abord parce que la compétence sanitaire n'est pas une compétence communautaire. Et donc nous ne devons pas demander à la Commission ce qui n'est pas de sa compétence », a souligné Emmanuel Macron, en mettant aussi en cause « les réflexes nationalistes » de certaines nations.
Mais le Président s'est également félicité des « actions remarquables » et « des gestes de solidarité très concrets » de certains pays « qui ont donné un visage humain » à l'Europe, rappelant qu'environ 200 malades français avaient été pris en charge dans des hôpitaux de pays voisins comme l'Allemagne, la Suisse ou le Luxembourg.
(Avec AFP)
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes