Après des débuts poussifs et alors qu'Olivier Véran a annoncé hier son intention d’accélérer et d’amplifier la campagne de vaccination contre le Covid-19, les professionnels de santé libéraux de leurs côtés se tiennent prêts à y participer activement.
Dans un communiqué, SOS Médecins vient ainsi de proposer son aide pour « accélérer » le calendrier. Le Dr Jean-Christophe Masseron, président de la structure spécialiste du soin non programmé, a annoncé que les médecins de son réseau pouvaient être mobilisés, « dès que les ARS leur en donneront le signal ». Avec ce renfort, ce serait 1 300 médecins prêts à aider dans les Ehpad et points fixes de consultation sur le territoire. « On n’a pas besoin de polémiquer, on a besoin d’agir. Nous avons été là pour monter des consultations Covid, pour le dépistage, pour les remontées épidémiologiques. Nous serons là pour le vaccin », assure le Dr Masseron. « Fournissez-nous les vaccins et on vaccine », ajoute le secrétaire général de SOS, le Dr Serge Smadja.
Des MSP plutôt que des vaccinodromes
Les maisons de santé, elles aussi sont mobilisées pour la vaccination Covid, l’organisation AVECsanté, ex-Fédération des maisons de santé (FFMPS), a lancé en début de semaine un appel aux 1 500 MSP à prêter main-forte pour la campagne vaccinale. AVECsanté met en avant le fait que les MPS sont déjà opérationnelles en matière de coordination pluriprofessionnelle et avec les autres structures et acteurs du territoire, qu’elles ont déjà organisé des locaux dédiés Covid et disposent des systèmes d’information partagés et sécurisés, ainsi que leur proximité avec la population. « Les protocoles ne nous font pas peur », ajoute AVECsanté qui a travaillé début janvier à une proposition de protocole de coopération pluriprofessionnelle (pas encore validé) pour la vaccination Covid-19. Alors que le gouvernement a annoncé hier qu’afin d’accélérer la vaccination, 600 centres pourraient voir le jour en ville d’ici la fin du mois, AVECsanté répond que « les vaccinodromes ne sont pas la solution ». L'association appelle plutôt les pouvoirs publics à s’appuyer sur les MSP qui « peuvent et doivent devenir des lieux de vaccination identifiés ».
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