Selon la 14e édition du classement de Shanghaï publiée lundi 15 août dernier, la France passe de la cinquième à la sixième place. Mais conserve 22 établissements dans le top 500 mondial, derrière les Etats-Unis (137), la Chine (41), l’Allemagne (38), le Royaume-Uni (37) et l’Australie (23). Dans le top 100 figurent trois universités françaises et parisiennes : Pierre-et-Marie Curie (39e), Paris Sud (46e) et l’Ecole normale supérieure (87e).
Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement et de la Recherche, a expliqué pourquoi sur Europe 1. Ce classement n’est pas adapté aux universités françaises qui sont plutôt de taille moyenne, par rapport aux grandes universités qui figurent dans le palmarès. Autre raison, les points sont accordés en fonction du nombre de publications des chercheurs. Or en France existent de grands organismes de recherche comme le CNRS. Ce qui automatiquement octroie la moitié des points à l’organisme et l’autre moitié à l’université. D’où l’idée du gouvernement de regrouper les 70 universités en 25 grands pôles, plus compétitifs. « Cela permettrait à la France de garder sa qualité de recherche et d’enseignement, mais surtout d’être beaucoup plus visible à l’international », a conclu le ministre.
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