La lutte paie. Pour la première fois depuis huit ans, les tarifs hospitaliers progresseront de 0,5 %. Les fédérations hospitalières ont par ailleurs été entendues sur la faible croissance des actes en volumes observés ces dernières années. Ce qui explique en partie la hausse des tarifs. C'est un signal fort adressé aux acteurs hospitaliers, explique-t-on au ministère des Solidarités et de la Santé. Message reçu cinq sur cinq par la FHP (Fédération de l'hospitalisation privée) qui s'interroge toutefois sur les modalités d'attribution de la prime à la qualité. La FHF(Fédération hospitalière de France) partage cette inquiétude sur la qualité des indicateurs utilisés « qui doivent être robustes et crédibles ». Les fédérations des hôpitaux à but non lucratif comme Unicancer et la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers & d'aide à la personne) ont en revanche manifesté leur déception. Leurs établissements sont ponctionnés d'une baisse de 0,3 % des tarifs correspondant à la reprise de 20 % sur le crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires (CTIS).
En pratique, la hausse pour tous les établissements sera limitée à 0,2 %. Le reste de l'enveloppe sera distribué en fonction des critères de qualité. Enfin, comme chaque année, un gel prudentiel de 0,7 % sera constitué, quitte à le redistribuer en décembre si l'objectif des dépenses a été respecté.
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