La ministre de la Santé a confirmé ce mardi à France Info qu'elle annoncerait mi-septembre sa réforme du système de santé qui doit notamment permettre d'améliorer la réponse à la demande de soins, renforcer la qualité et pertinence des soins, ou encore apporter des réponses au malaise des soignants et au déficit chronique des hôpitaux.
Agnès Buzyn a précisé que cette réforme serait notamment axée sur une réorganisation « qui va se faire en proximité des gens ». « Nous allons organiser le travail en équipe, a déclaré la ministre. Les médecins sont souvent trop isolés et n'ont pas envie d'assurer des gardes quand ils sont seuls sur un territoire. Nous allons proposer des organisations territoriales où des groupes de médecins avec des hôpitaux de proximité pourront être en charge d'une population ou d'un territoire. »
Pas de fermeture d'hôpitaux de proximité
Agnès Buzyn s'est tout particulièrement engagée sur un point : « il n'y aura aucune fermeture d'un hôpital de proximité », a-t-elle assuré. « Les hôpitaux de proximité vont rester, les Français en ont besoin, ils ont besoin d'une offre de services au plus près de chez eux, il n'y aura pas de fermeture d'hôpital », a-t-elle insisté.
La ministre a par ailleurs dénoncé « un mythe autour des fermetures des services d'urgences ».
« Il y a parfois des services d'urgences qui ferment, mais il faut savoir que globalement nous avons 78 services d'urgence qui ont ouvert en plus ces dernières années », a-t-elle souligné. « Il peut y avoir des zones rurales où effectivement il n'y a plus d'activité, et très peu de services, pas besoin d'un service d'urgence, mais il y a plein de services d'urgence qui ouvrent dans des zones qui sont mieux peuplées », a-t-elle poursuivi.
"Les Français en particulier, mais un certain nombre de pays d'Europe ont un scepticisme absolument incroyable par rapport aux vaccins, ils oublient tout le rationnel scientifique," regrette Agnès Buzyn, ministre de la Santé#8h30Politique pic.twitter.com/vvMpyrIAgK
— franceinfo (@franceinfo) 21 août 2018
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