Deux mois après les attentats de Nice, Marisol Touraine, la ministre de la Santé et des Affaires sociales, l'a annoncé : « Les victimes, blessées ou témoins du drame, pourront bénéficier sur la base d'une prescription délivrée par leur structure d'accueil, de forfaits de dix séances auprès d'un psychologue, remboursées chacune 50 euros. »
Le 14 juillet, l'attentat perpétré par un djihadiste en lançant son camion sur la foule a fait 86 morts et plus de 400 personnes blessées. Plus de 30 000 personnes étaient présentes pour assister au feu d'artifice. Environ 3 500 personnes ont consulté un professionnel spécialisé dans la psychiatrie de catastrophe dans le cadre du dispositif d'urgence médico-psychologique mis en place immédiatement après l'attentat. Sont venus en renfort six professionnels supplémentaires dans les structures d'accueil médico-psychologique situées dans les Chu Pasteur et au CH Lenval de Nice pour une prise en charge gratuite. L'accompagnement sera poursuivi tout le temps que les victimes en auront besoin, a assuré la ministre.
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH