En dépit des progrès et de filets de protection lancés par les pouvoirs publics, les restes à charge sont toujours une réalité dans la France de 2016. Selon les résultats d’une étude publiée ce jeudi 7 juillet par l’Irdes, ces restes à charge concernent certes les soins et dispositifs médicaux peu remboursés par l’assurance maladie. Mais ils sont aussi le résultat d’une accumulation issue de soins de différentes natures et liés à la maladie. Les sommes en jeu sont loin d’être négligeables. Elles s’élèvent en moyenne à 1 914 euros (11 620 euros pour les soins ambulatoires et 294 euros pour les soins hospitaliers) pour ceux qui supportent des restes à charge élevés. Quatre personnes sur dix qui supportent des restes à charges élevées sont porteuses d’une maladie chronique ou ont été hospitalisées au moins une fois dans l’année. Parmi les soins à l’origine des soins non pris en charge, on y recense ainsi les dépassements d’honoraires pratiqués par les spécialistes. Parmi les quatre profils distingués par les auteurs de l’étude, les malades chroniques principalement traités en ambulatoire, les malades hospitalisés en établissement public plutôt précaires, les actifs consommateurs de soins dentaires, les seniors nos hospitalisés, ce sont les malades chroniques qui ont le moins bénéficié de la diminution de leur reste à charge. Une connaissance encore plus fine des publics concernés par ces restes à charge devrait à l’avenir être généré par l’appariement des données de l’assurance maladie obligatoire et des complémentaires.
Brève
1 914 euros, c’est le montant moyen des restes à charge pour les patients concernés
Publié le 07/07/2016
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Crédit photo : GARO/PHANIE
Gilles Noussenbaum
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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