« L'Affaire Vincent Lambert montre qu'il peut y avoir de l'obstination déraisonnable là où on ne l'attendait pas : chez certains juristes et - sans nier la douleur et le tragique - dans les familles. J'ai une pensée pour les soignants. Certes, nous sommes là pour optimiser les prises en charge et l'accompagnement des patients. Mais nous avons aussi nos souffrances ; j'ai envie de soutenir l'équipe du CHU de Reims.
Nous devons être vigilants à ce que ne s'installe pas un climat de défiance. Les États généraux de la bioéthique ont mis en lumière les interrogations des Français à l'égard du corps médical alors que notre système de santé s'est construit sur la confiance et la solidarité. Des questions peuvent surgir chez les soignants après certaines décisions de justice. Nous devons profiter de ce répit judiciaire pour retrouver de la sérénité et s'interroger sur les façons de mieux s'approprier la loi, éventuellement d'en améliorer les décrets, de faire connaître ses volontés, et de mieux accompagner les fins de vie ».
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