Utiliser son téléphone portable est devenu une chose banale, même au sein d’un hôpital, que ce soit pour un patient ou un professionnel de santé. Et pourtant, une circulaire de 1995 alertait sur les risques d’interférences des champs électromagnétiques émis par les téléphones portables avec les dispositifs médicaux. Elle préconisait même d’éteindre son portable dans les services de soins. D’où la saisine de l’Anses* par la DGS.
Première recommandation de l’agence, il n’est pas possible de définir une règle unique concernant une distance minimale à respecter entre les dispositifs médicaux utilisés dans les services de soins et les sources électromagnétiques. Deuxièmement, même si selon l’agence l’interdiction de l’usage des mobiles n’est pas justifiée, la mise en place de zones d’usages avec limitation ou interdiction est recommandée. Et releverait de la responsabilité de chaque établissement.
Concernant les personnels médicaux, leurs appels téléphoniques professionnels sont à passer à proximité d’appareils électromédicaux. Les téléphones DECT sont préférés par l’agence car ils génèrent une exposition plus faible que les mobiles.
Quant aux patients, visiteurs et personnels médicaux, leurs téléphones personnels doivent être éteints dans les lieux comportant des dispositifs électromédicaux à fonction critique ou servant au maintien de la vie. Un travail de formation des acteurs de la chaîne de soins permettra de relayer ce travail auprès des patients.
Consulter le rapport de l’Anses sur le sujet : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0211Ra.pdf
Consulter l’article publié en février 2015 sur les effets sanitaires des technologies de communication sans fil et autres applications radiofréquences : https://www.anses.fr/fr/content/radiofr%C3%A9quences-t%C3%A9l%C3%A9phon…
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