La nouvelle nomenclature n'en finit pas de se sophistiquer chez les médecins libéraux. Et la signature de l'avenant 9, qui entrera en application en 2022, achève encore de complexifier le dispositif de rémunération applicable au cabinet. Côté pouvoirs publics, on justifie ces ajouts successifs par le souhait de mettre en place des revalorisations « structurantes », destinées à réorienter l'activité des médecins en fonction des objectifs de santé.
Rosp, primes, forfait structure, SAS, DMP, messagerie sécurisée, télémédecine, visite longue, nouvelles consultations complexes, majorations de déplacement… Les médecins de ville s'y retrouvent-ils dans ce nouveau paysage tarifaire ? Pensent-ils à utiliser les lettres clés créées ces dernières années ? Faut-il poursuivre dans cette nouvelle diversification ou engager un effort de simplification ? À vous de débattre…
C’est vous qui le dites
« La caisse préfère un médecin qui donne peu d'arrêts, même injustifiables »
Éditorial
Ouvrir les vannes de la formation ?
L’obésité et le surpoids, peut-être pas une fatalité
La mise à mort de la médecine libérale est "en marche"