Mon cher confrère,
Je lis avec délice et beaucoup d'admiration, depuis de nombreuses années, vos billets et commentaires dans le Quotidien du Médecin.
En vous lisant aujourd'hui, je n'ai pas d'autre (triste et presque désespérée) pensée qui me vienne à l'esprit, que celle-ci : nous vivons en Absurdistan, pays gouverné depuis trop longtemps par l'énarchie, à la fois corporation et mode de fonctionnement spécifique à la France, qui montre tous les jours un peu plus, depuis des décennies, sa capacité hors du commun à détruire les (vraies) forces vives du pays, à décourager les esprits créatifs, à couper les jambes (quand ce n'est pas les vivres) aux travailleurs indépendants, avec une autosatisfaction qui n'a d'égale que son incapacité à se remettre en question.
Je forme le vœu : que « tous les syndicats » de médecins fassent front face au pouvoir technocratique
Après une trentaine d'années d'exercice de la médecine générale dans la banlieue de Rouen, avec une forte activité de « semi-campagne », et donc de visites à domicile, je me suis résolu, il y a de nombreuses années, à « déplaquer » (et à apprendre et exercer un autre métier, celui de consultant-formateur en entreprise et conférencier).
J'ai l'impression que vous arrivez dans une impasse, au fond de laquelle vous n'aurez pas (non plus) d'autre solution que de « déplaquer »… À moins que les syndicats de médecins, dans un sursaut d'intelligence stratégique, s'unissent sur l'essentiel, pour un « plus petit dénominateur commun » de défense de la médecine à la française, dont j'ai l'impression que vous êtes un exemplaire des derniers représentants d'une espèce en voie de disparition.
Et donc, je forme le (dernier) vœu : que « tous les syndicats » de médecins fassent front face au pouvoir technocratique… Il ne reste que quelques secondes sur la grande horloge du temps médico-social avant le big-bang.
Bon courage, et bien confraternellement à vous, et à toutes les consœurs et à tous les confrères, actuellement en exercice, et/ou internes en fin de formation.
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