C’est une idée qui ressurgit à l’approche des élections européennes. Pour lutter contre la désertification médicale, certains professionnels proposent d’ouvrir le secteur 2 aux médecins qui accepteraient de s’installer dans les zones déficitaires. L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux Île-de-France, notamment, plaide pour cette solution dans sa région, arguant qu’il s’agirait de créer un choc d’attractivité pour les praticiens français, moins bien rémunérés que leurs homologues européens.
Seriez-vous prêt à rejoindre une zone déficitaire contre un accès au secteur 2 ? Faut-il réserver cette mesure aux nouveaux installés uniquement ? Le problème des déserts médicaux est-il uniquement financier ? Faut-il aller plus loin et ouvrir le secteur 2 à tous les médecins ? À vous de débattre…
Il est parfois utile de prendre de la hauteur avant de parler des médecins généralistes
La fin de la liberté à l’installation : « victoire » à la Pyrrhus
Éditorial
Passer le cap de la maturité
La coûteuse organisation de la santé paralyse les soins