Maintenant que l’on constate les dégâts des politiques successives, il faudrait que les généralistes bouchent les trous et refassent ce qu’ils ont progressivement perdu…
Dr Yves A
Commencez, Frédéric Valletoux, par faire prendre des gardes à tous vos praticiens, y compris chefs de service, pas seulement des astreintes téléphoniques indemnisées, avec comme seule dispense l’âge ou la maladie. Dites-leur que ces gardes ne feront pas partie de leurs horaires de travail mais qu’elles viennent en plus, qu’elles sont obligatoires puisque ce sera dans leur contrat de travail ; que les arrêts de travail seront soumis à délai de carence de 90 jours (ce que nous avons eu pendant ces 50 dernières années), que les formations se feront en novembre et seront limitées dans la durée. Quand vous aurez fait tout ça, pensez à venir embêter les libéraux… Vous voyez, moi aussi je peux envisager de réformer votre fonctionnement et mettre le bazar.
Dr Marc C
Tout le monde est d’accord sur le constat. En revanche, au niveau de l’analyse des causes et donc des solutions à mettre en œuvre, il y a encore un gros travail à faire pour certains, notamment les décideurs politiques, rarement sur le terrain, jamais à patauger dans la glaise de l’exercice de la médecine générale, se contentant par exemple d’inaugurer une maison médicale flambant neuve… Je crains de leur part une méconnaissance savamment entretenue. Et pourtant, on reste en admiration devant nos « autorités de tutelle » (formule profondément significative car nous sommes, de fait et depuis longtemps, sous tutelle). Celles-ci savent mieux que les médecins, sinon ce qu’ils désirent, du moins quels sont leurs besoins, ce qu’ils doivent faire et comment le faire.
Dr Denis W
Le médecin libéral n’est vu que comme une variable d’ajustement pour pallier les carences du système hospitalier malmené depuis des décennies par nos politiciens.
Dr Pierre N
C’est vous qui le dites
« Majorer les tarifs dans les déserts ? Il faut arrêter avec ces carottes »
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