À l’image du gouvernement actuel, dont Fatôme n’est que le passeur de plats, et à la suite des gouvernements antérieurs, la pauvreté des propositions et les mirages que sont les CPTS, assistants, IPA et tout le reste montrent à quel point les pseudo-décideurs sont loin d’avoir compris le désastre. Il faut prendre une feuille de papier blanc et tout réécrire en concertation avec les acteurs principaux que sont les libéraux mais aussi avec les patients, en faisant participer davantage les mutuelles, qui s’engraissent alors que tout le monde s’appauvrit…
Dr Le Doc
« Renforcer la capacité des soins de ville à être en capacité de traiter plus de patients, en amont comme en aval de l’hôpital », nous dit Thomas Fatôme… La bonne blague. Il n’y a plus de médecins en ville ! Mon département (rural) a perdu 40 % de ses médecins libéraux en 15 ans, et 60 % de ceux qui restent vont partir dans les cinq ans qui viennent. Résultat logique de 30 ans de travail de sape.
Dr Christophe Q
La Cnam considère comme normal pour un médecin de ville de voir six patients par heure, soit un toutes les 10 minutes… Ils s’imaginent quoi ? Que les assistants médicaux et autres IPA vont permettre d’augmenter une cadence déjà démentielle et à la limite de la perte de chance diagnostique pour certains patients ? Ou que les médecins vont encore augmenter une amplitude horaire qui leur fait déjà accomplir par semaine le double d’heures du français salarié ? Pourquoi pas H24, 7 jours sur 7, tant qu’on y est ?
Dr Galilea
Avec les MSP, CPTS, ACI, la médecine n’est plus libérale. Que nos dirigeants aient le courage de « nationaliser » la médecine de premier recours, ainsi ils auront toutes les cartes en main.
Dr Benoît R
Pour la Sécurité sociale, exercice libéral doit rimer avec exercice administré pour les libéraux. Cela devrait plutôt rimer avec liberté. Ces deux points de vue sont définitivement incompatibles. Comme la Sécu décide seule où elle veut mettre les sous, l’exercice libéral est mort. Ite missa est.
Dr Thierry L
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