Agnès Buzyn a opposé mardi, sur RTL, une fin de non recevoir à l'idée, avancée par François Bayrou, qu'elle pourrait être un « plan B » de la majorité présidentielle pour les municipales à Paris.
« (À Paris), il y a un candidat investi par En Marche. C'est Benjamin Griveaux, je le soutiens », a souligné la ministre. Et d'ajouter : « Je souhaite également de tout de mon cœur que Cédric Villani se range derrière Benjamin Griveaux et que nous n'ayons plus qu'un candidat et pas de dissident. »
« Complètement investie sur mes dossiers »
La ministre de la Santé a confié n'avoir « pas parlé » avec M. Bayrou de son idée. « Je suis totalement et complètement investie sur mes dossiers, même si j'ai dit qu'un jour je me frotterai à une élection, à une candidature, mais ce n'est pas la ville de Paris », a-t-elle ajouté.
Dimanche, le président du MoDem, allié d'Emmanuel Macron, avait affirmé que la majorité présidentielle pâtissait de la rivalité entre Benjamin Griveaux et le dissident Cédric Villani, et qu'elle devait viser « un plan B » pour avoir une chance de conquérir la capitale. M. Bayrou avait donné son aval aux noms d'Agnès Buzyn ou de l'ancien ministre Jean-Louis Borloo.
En mars, M. Bayrou avait déjà cité Agnès Buzyn comme une possible tête de la liste LREM aux élections européennes. Le parti présidentiel avait finalement choisi Nathalie Loiseau, alors ministre des Affaires européennes.