LA PRÉSENCE à Paris, à la Pinacothèque, de 40 tableaux de Van Gogh (1853-1890) en provenance du musée Kröller-Müller au Pays-Bas, qui possède la deuxième collection mondiale des tableaux du peintre, est en soi un événement, surtout lorsque l’on peut y parcourir toute sa carrière, de ses débuts (« Pont basculant à Nieuw-Amsterdam », 1883) à ses dernières années (« le Semeur », « Oliveraie », « Route de campagne en Provence, la nuit », « Vue des Saintes-Maries-de-la-Mer »).
Comme Monet et les impressionnistes, Van Gogh a été influencé par les nouveautés – en matière de couleur, mise en page, perspective – des estampes japonaises découvertes en Occident après l’ouverture du Japon au monde en 1868. Il les collectionne dès ses débuts, jusqu’à en posséder 400, et fréquente assidûment les réserves de la galerie Samuel Bing. En 1886, il écrit à son frère Théo : « Tout mon travail se construit pour ainsi dire sur les Japonais… » La double exposition de la Pinacothèque est l’occasion de le vérifier, qui le confronte à Hiroshige (1797-1858), maître des paysages, qui a gravé les routes du Kisokaido, celles qui relient Tokyo à Kyoto.
Pinacothèque de Paris (tél. 01.44.56.88.80, www.pinacotheque.com), tous les jours de 10 h 30 à 18 h 30, le mercredi et vendredi jusqu’à 21 heures. Jusqu’au17 mars.
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