Paris semble être la capitale de l’Argentine en cet automne. Voici deux enseignes venues de la pampa pour nous séduire. Commençons par Tierra de Gauchos, qui s’est donnée pour mission de diffuser le savoir-faire authentique du pays, dans son travail du cuir, de laines et tressages divers, que vous découvrirez dans ses sympathiques et typiques espaces à Paris (rive droite 96 avenue Mozart et rive gauche 58 rue Saint-Placide). On y trouve, par exemple, la griffe de maroquinerie Rarity et ses sacs en peausseries (springbok, zèbre, autruche…), pour un look de campagnard très fashion (www.tierradegauchos.fr).
L’autre marque argentine installée dans la capitale s’appelle Animanà et elle se trouve aussi rue Saint-Placide, au numéro 16. Elle est entièrement dédiée aux textiles exceptionnels dénichés entre la Patagonie et les Andes. Du baby alpaga au royal alpaga en passant par le mérinos ou la laine de vigogne, sans oublier celle du lama. Vous voulez du moelleux ? En voilà à profusion, des tissus aux tricots, tout est superbe et vous allez adorer l’hiver. Parallèlement, cette boutique invitera aussi divers créateurs et prescripteurs au cours de l’année.
Poursuivons notre promenade jusqu’au 19, rue Duphot, près de la Madeleine. Quelle ne sera pas votre surprise d’y découvrir une boutique consacrée aux gants Agnelle ! Cette vénérable institution, à l’esprit très couture, existe depuis 1937, mais c’est seulement à 77 ans qu’elle s’offre pignon sur rue. Il faut dire que ses clients habituels se nomment Christian Dior, Louis Vuitton, Balenciaga, Ralph Lauren, Lanvin, excusez du peu ! Les gants sont réalisés dans une peausserie ultrafine et très douce. Comptez 150 euros environ pour une belle paire et un peu plus pour les modèles couture, tressés pied-de-poule noir et blanc (195 euros) ou montants avec cascades de franges (210 euros). Cette collection se complète d’une ligne de sacs et de maroquinerie dans ce même cuir très doux.
Si vous voulez plus de zénitude, il faut pousser jusqu’à Tokyo-sur-Seine, c’est-à-dire le quartier de l’Opéra, et La Maison Wa, au 8 bis rue Villedo. Elle propose une exposition sur les « Arts de la table japonais ancestraux » et accueille la porcelaine Arita, qui fêtera ses 400 ans l’an prochain. Un must du bon goût japonais qui réunit huit ateliers de création, dont vous retrouverez ici la quintessence. Cette porcelaine partage la vedette avec les fameux bols en laque de Wajima, qui remontent au XVIe siècle, ainsi qu’avec la coutellerie Banshu Hamono, célèbre pour son savoir-faire tranchant depuis le XVIIIe.
Effluves orientaux
Restons dans le calme et la volupté et dirigeons-nous vers le 33, passage du Désir, le bien nommé, dans le 10e. C’est ici que l’on découvre l’écrin ultrasobre des parfums exclusifs James Heeley, un jeune nez qui va vous surprendre. Avec Phoenicia, le premier parfum biblique de l’histoire. S’inspirant des marchands phéniciens et de leurs étals d’épices, fruits et autres denrées rares rapportés du bassin méditerranéen, cette création digne d’un roi et d’une reine de Babylone prend ses racines dans la datte. Le fruit du palmier est au cœur de ce parfum riche qui s’enveloppe d’encens, de bois exotiques et rares, de vétiver de Java… Bon voyage ! 175 euros les 50 ml d’extrait de parfum. Également en vente dans quelques boutiques très sélectes (www.jamesheeley.com).
Pour ce qui est parfums orientaux et exclusifs, rendons à César ce qui est à Serge Lutens. Direction ses salons du Palais-Royal, au 142 de la galerie de Valois, pour y découvrir sa nouvelle création, La Religieuse. Encore une fragrance placée sous le signe du mysticisme auquel il nous avait déjà habitués, avec, entre autres, De Profundis, aux effluves de chrysanthème. Ce nouveau parfum se veut « autobiographique » et il fait référence à sa vie d’ermite à Marrakech… Cela s’écrit avec du jasmin, de la civette, de la violette, de l’encens… Une vie très difficile en somme ! 105 euros les 100 ml.
Enfin, n’oublions pas de faire un détour par le Marais pour découvrir ce que J. Crew a dans le ventre. Cette enseigne de mode géante n’existait pratiquement pas en dehors des États-Unis, où elle habille la première dame. Depuis le printemps elle est installée au 12 rue Mahler, pour la plus grande joie de ces dames, qui ne sauront pas où mettre la tête. Comment apprendre à choisir entre 38 nuances de cachemire ? Prix moyen d’un pull : 250 euros. Les hommes ne seront pas en reste et une boutique qui leur est consacrée est prévue pour très bientôt (www.jcrew.com).
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