LE CAMP DES MILLES, installé dans une ancienne tuilerie désaffectée, près d’Aix-en-Provence, est le seul camp d’internement et de déportation en France. Entre 1939 et 1942, 10 000 personnes de 38 nationalités y sont internées, dont 2 000 seront déportées. De juin 1940 à juillet 1942, les étrangers des camps du Sud- Ouest, anciens des Brigades d’Espagne et Juifs expulsés, y sont transférés en vue d’une émigration outre-mer. En août et septembre 1942, avant même l’occupation allemande de la zone Sud, Vichy livre 10 000 juifs de la zone libre à l’Allemagne et ceux de la région sont orientés vers les Milles. Parmi eux de nombreux intellectuels qui veulent poursuivent leurs activités, des médecins, entre autre les prix Nobel de 1922, Otto Meyerhof (travaux sur le métabolisme de l’acide lactique dans le muscle) et de 1950 Thadeus Reichstein (travaux qui ont permis l’isolement dde la cortisone). Il y a aussi des artistes, Max Ernst, Hans Bellmer, qui continuent à peindre, certains effectueront les peintures murales du réfectoire des gardiens. Resté à l’abandon, ce site ouvre à nouveau, comme lieu de mémoire et d’éducation.
Site-Mémorial du Camp des Milles (40, chemin de la Badesse, Aix-en-Provence, tél. 04.42.39.17.11, www.campdesmilles.org), du mardi au dimanche de 10 à 19 heures.
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