L’air du temps
On dit que le jardinage est devenu tendance, c’est oublier que la France dispose d’un hebdomadaire qui lui est consacré depuis 1928 et qui se porte comme un chêne vert ! Je veux, bien sûr, parler de « Rustica », ce magazine qui aide depuis toujours à jardiner avec la lune. On n’échappe cependant pas aux modes, avec la multiplication des petits espaces, qui représentent près de 20 % de nos espaces verts. Cela coïncide avec l’engouement pour les produits bio et naturels : tout le monde fait pousser ses petites herbes aromatiques et ses tomates cerises sur son balcon. Les bobos font des razzias dans les jardineries urbaines, où ils découvrent des rayons « petits espaces ». Les idées ne manquent pas. Algoflash a ainsi mis en place un nouveau terreau à base d’une tourbe sélectionnée, deux fois plus léger (bobo = 6e étage sans ascenseur) et qui limite l’arrosage grâce à son pouvoir d’absorption accru (8,55 euros les 25 litres). L’arrosage, justement, se fait très facilement grâce à Pico Reel, de Hozelock, un dévidoir ultracompact que l’on porte sans problème à bout de bras pendant la distribution d’eau (pistolet multijet, 10 m de tuyau, plusieurs raccords, 34,90 euros).
Même les rosiéristes s’y mettent. L’un des plus grands, Meilland, propose désormais dans son catalogue une série de rosiers « spécial petits jardins ». Leur développement compact est idéal pour un usage en balconnière, jardinière, rocaille… (quatre variétés au choix, du pink au vermillon, 13,15 euros en motte et 10,95 euros racines nues). Et il en est de même sur Internet. Vous trouverez, par exemple, sur www.pretajardiner.com, une rubrique consacrée aux jardins de balcon, proposant d’astucieux pots et jardinières qui se posent sur votre garde-fou, sans tomber, grâce à un système de cavité plutôt malin (à partir de 25,99 euros), ou des mini-jardinières permettant de faire pousser fraises, herbes et petits légumes.
Minifermes en ville ?
Le jardinage en ville, comme les nouveaux sports, est-il devenu No Limit ? C’est ainsi que l’on voit naître des minifermes derrière des rambardes haussmanniennes et qu’on trouve dans toutes les jardineries des poulaillers en bois ou en plastique prêts à être installés sur un balcon. Est-ce bien raisonnable ? Non, répond Jean-Michel Tavernier, acheteur animalier de Botanic. Cette griffe a les pieds sur terre, si ce n’est dans la terre. C’est la référence en jardinage écologique, toujours en avance dans cette recherche au service du grand public. Botanic le prouve une fois de plus avec le kit « Carte d’identité de votre sol », réalisé avec le LAMS (Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols), qui permet, à partir d’un échantillon de terre, de déterminer les caractéristiques du sol (type, texture, mesure chimique, fertilité, activité biologique…). Muni de ces donnés, les conseillers du magasin pourront vous aider et vous accompagner dans vos projets pour que vous ne disiez plus : « Rien ne pousse chez moi ! » (prix indicatif 149 euros, www.botanic.com).
Pour les vrais passionnés de jardin et de ses tendances, un rendez-vous est devenu incontournable : le Festival international des jardins à Chaumont-sur-Loire, du 25 avril au 2 novembre (www.domaine-chaumont.fr). Les jardins de demain y sont tous. Le visiteur découvre des parterres de fleurs comme il n’en a jamais vu, des matériaux inédits, des réalisations farfelues, des créations extraordinaires, des idées novatrices. Cette année, autour du thème des « Sept Péchés Capitaux », tout un programme !
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