Le Japonais Kore-Eda est le cinéaste de la famille en crise, des liens brisés, des enfants livrés à eux-mêmes. Se souvenant des substitutions d’enfants qui ont accompagné le boom de la natalité dans son pays dans les années 1960, il imagine deux familles qui découvrent, alors que leurs garçons ont 6 ans, que ces derniers ont été échangés à la naissance. Le héros principal est un architecte à la réussite affirmée qui a beaucoup d’ambitions pour son fils. L’autre famille est pauvre et bohème. On n’évoquera pas le film français très célèbre qui a le même genre de point de départ, car le ton et le traitement du sujet n’ont rien à voir. Le cinéaste montre, par petites touches, l’évolution des quatre parents alors qu’un nouvel échange est envisagé. Si le film comporte ses moments cocasses, c’est à la naissance d’un père que l’on assiste en fait. Et c’est presqu’aussi beau que celle d’un enfant. (Sortie le 25 décembre)
« Tel père, tel fils »
Publié le 19/12/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9290
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