PARIS
Le siècle d’or hollandais, le XVIIe, était le joyau de la collection de l’historien d’art et collectionneur néerlandais Frits Lugt (1884-1970). Paysages (Berchem), portraits, intérieurs (Jacob Vrel, Saenredam), natures mortes et marines (Backhuysen)..., les plus grands peintres (Lastman et Lievens, le maître et le compagnon de Rembrandt) sont représentés, offrant une vision complète de cet âge d’or dont il avait publié les dessins des grandes collections parisiennes (Louvre, BNF, École des Beaux-Arts) avant de créer à Paris la Fondation Custodia pour gérer sa collection. Depuis, elle s’est enrichie de tableaux du XVIII et XIXes siècles flamands (les Brueghel), italiens (Guardi), anglais (Bonington), français (Largillière, Isabey, Michallon) et danois (Rorbye, Lundbye). Un ensemble de 110 tableaux choisis avec goût et passion.
Institut Néerlandais, centre culturel des Pays-Bas (121 rue de Lille, 7e, www.institutneerlandais.com), tous les jours sauf le lundi de 13 à 19 heures. Jusqu’au 27 mai.
Joost Swarte
Un trait précis, des aplats de couleur droit sortis des planches du Tintin de l’âge d’or : au début des années 1980, le Néerlandais Joost Swarte a été le pionnier du mouvement « ligne claire », cette BD élégante et nette qu’ont incarné en France Yves Chaland, Floc’h, Serge Clerc ou Ted Benoit. L’art de Swarte, nourri aussi bien d’art déco que d’underground, est celui du détournement. Sa riche production lui a fait explorer pêle-mêle affiches, portfolios, typographies, design, architecture. Swarte n’avait pas exposé à Paris depuis 1984. La sélection de ses originaux, que présente la galerie Martel à partir du vendredi 9 mars, offre une vision très complète de son travail. L’occasion de (re)découvrir un artiste à la technique, à l’humour et à la fantaisie exceptionnels.
Galerie Martel (17, rue Martel, Paris 10e, tél. 01.42.46.35.09, www.galeriemartel.com), du mardi au samedi de 14 h 30 à 19 heures. Jusqu’au 5 mai.
LEVALLOIS-PERRET
Born Wild Monumental
Richard Orlinski, né à Paris en 1966, est, après Robert Combas, l’artiste contemporain le plus vendu en France. Après des études d’art plastique, il s’oriente vers la sculpture en résine ou aluminium. Son concept « Born Wild » (Né sauvage) doit permettre de transformer la violence et le sauvage qui sommeillent en chacun d’entre nous en énergie positive. Son œuvre phare, le crocodile, pour son côté sauvage, sa capacité de survie depuis la préhistoire et sa reconnaissance facile. Il veut en effet une œuvre accessible à tous. L’aspect très réaliste et une réalisation parfaite doivent susciter une émotion positive, transformer « l’instinct primordial en émotion civilisée ». Suivront panthère, mâchoires, crânes, éléphants et des représentations féminines ou masculines jouant toujours sur l’archaïsme des pulsions.
Hôtel de Ville, Place de la République, jusqu’au 25 mars, tous les jours de 10 à 18 heures. Dans les jardins de l’Hôtel de Ville, jusqu’au 1er avril. Galerie de L’Escale, 25 rue de la Gare, tél. 09.64.02.63.71, jusqu’au 14 avril.
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