Cimaises
° Sigmar Polke (1941-2010), artiste est-allemand passé à l’Ouest en 1953, est formé chez un maître verrier puis à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, dont la figure emblématique est à l’époque Joseph Beuys. Il y côtoie Gerhard Richter et est, avec Konrad Lueg, le fondateur du réalisme capitaliste, le pop art allemand. Expérimentateur et iconoclaste, il sera minimaliste, artiste conceptuel, proche de Fluxus.
Innovant avec le support choisi parmi des tissus communs, travaillant sur une trame photographique qu’il agrandit à l’envi, toujours à la recherche de nouvelles couleurs parfois toxiques, Polke veut casser les cadres de la peinture. Il insère des coupures de presse dans ses tableaux, dénonçant l’omniprésence des images. Passionné par le paranormal et les sciences occultes, il se veut aussi syncrétiste, pour l’union des cultures et des religions (« Hermes Trismegistos »).
L’exposition couvre ses trente dernières années. « Les Mains sur le visage », qui l’introduisent, questionnent l’ambiguïté du regard et le pouvoir subversif de l’art, un des fondements de son œuvre.
Musée de Grenoble (tél. 04.76.63.44.11, www.museedegrenoble.fr), jusqu’au 2 février.
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