PARIS
Photographe atypique, le Chilien Sergio Larrain (1931-2012), après une carrière à succès, a passé les trente dernières années de sa vie isolé dans une quête spirituelle. En rupture avec sa famille aisée, il avait étudié aux États-Unis, puis réalisé son premier travail sur les enfants abandonnés de Santiago. Sa rencontre en 1959 avec Cartier Bresson, « le maître absolu », lui avait ouvert les portes de Magnum, mais la pression avait « détruit son amour et sa concentration pour le travail ». Grâce aux contacts qu’Agnès Sire, aujourd’hui directrice de la Fondation Cartier-Bresson, avait maintenu avec lui, ses photos ont continué à être diffusées et ont été exposées cet été au festival de la photo d’Arles. À la Fondation, 128 photographies en noir et blanc illustrent son « vagabondage », au regard attendri sur l’humain, de la maison des prostituées de Valparaiso (1963) aux clochards de Paris, et ses cadrages toujours inattendus. « Une bonne image naît d’un état de grâce. »
Fondation Cartier-Bresson (2, impasse Lebouis, 14e, tél. 01.56.80.27.00, www.henricartierbresson.org), du mardi au dimanche de 13 heures à 18 h 30, le samedi de 11 heures à 18 h 45, le mercredi nocturne gratuite de 18 h 30 à 20 h 30. Jusqu’au 22 décembre.
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