DE SHANGHAI à l’Andalousie, voici le 2e volet de l’exposition « A2, Eva Camara et Frédéric Beck ». De la Chine, elle retient la ligne des motifs géométriques, lui met en relation des photos de nature, de puzzles, des entrelacs avec des buissons, des gouttes d’eau.
Alors qu’en travaillant les volumes, il reconstruit de manière poétique, en noir et blanc, sur une toile sans fin, les grands paysages de la Sierra Nevada, elle observe les citrons qui sèchent au soleil, les carrelages andalous, qu’elle traite avec transparence et fluidité, auxquels elle ajoute ces petits morceaux de wax africains qui lui sont chers. Elle cherche l’émotion de l’instant après avoir peint des décors de théâtre et des portraits intériorisés.
Lui poursuit ses recherches. Le musicologue, qu’il était au CNRS, sommeille toujours en lui. Après un riche dialogue avec les maîtres, il reprend de Dürer l’aile d’oiseau, puis le polyèdre de « la Mélancolie », qu’il sculpte en papier, verre et grillage. De là, cinq ans plus tard, naît une série au crayon de formes hybrides, cubes, boîtes, anneaux, qui relèvent de la géométrie comme du minéral. Ce minéral à nouveau présent dans les photos. Ces volumes retrouvés dans les serres andalouses.
Pour Eva Camara et Frédéric Breck, exposer ensemble, c’est une manière de relier leurs propres expériences de peintures et leurs regards.
Collectio (45, rue Sedaine, Paris 11e), tél. 09.75.75.14.64, sur rendez-vous, jusqu’au 28 septembre.
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