LE DÉBUT de l’année artistique 2012 sera très international, avec quelques expositions déjà très attendues : l’ultime chef-d’œuvre de Léonard de Vinci, la « Sainte-Anne », au musée du Louvre (29 mars- 25 juin), nouvellement restaurée et présentée dans son contexte créatif des 20 dernières années de l’artiste ; Degas et le nu (13 mars- 1er juillet) au musée d’Orsay, sur un des thèmes favoris du maître, à travers toutes les techniques qu’il a utilisées, peinture, sculpture, dessin, estampe et surtout pastel ; et la grande rétrospective du peintre allemand Gerhard Richter au Centre Pompidou, pour l’été, à partir du 3 juin.
L’année commence dans la grande nef du Grand-Palais avec « la France en relief - Chefs-d’œuvre de la collection des plans-reliefs de Louis XIV à Napoléon III » (18 janvier-17 février), 16 sites fortifiés implantés aux frontières du royaume de 1668 à 1873 exposés sur 650 m2. Seizième et dix-septième siècles italiens sont à l’honneur avec Artemisia, au musée Maillol : pouvoir, gloire et passions d’une femme peintre (14 mars-15 juillet) première rétrospective en France d’Artemisia Gentileschi (1593-1654), très connue pour ses représentations de meurtres caravagesques, que l’on peut opposer à la douceur de Cima de Conegliano (1459-1517) au musée du Luxembourg, avec Cima, maître de la Renaissance vénitienne (5 avril-15 juillet). « Beauté animale, de Dürer à Jeff Koons » (25 mars-5 juillet) expose au Grand-Palais 130 chefs-d’œuvre de l’art occidental illustrant les rapports que les artistes entretiennent avec les animaux depuis la Renaissance. Le musée Jacquemart-André met en scène « Le Crépuscule des Pharaons ». Chefs-d’œuvre des dernières dynasties égyptiennes (23 mars-23 juillet) ou l’histoire mouvementée du dernier millénaire avant notre ère, avec une production artistique exceptionnelle, en particulier de la période saïte (672-525 avant JC).
Première exposition en France à la Pinacothèque de Paris (24 janvier-1er juillet) des masques de jade mayas exhumés de sépultures, le jade étant censé assurer la vie éternelle. Au musée du quai Branly, « Maîtres du désordre » (10 avril-29 juillet), ou l’affrontement du bien et du mal sur les cinq continents. Au musée Guimet, « Itinéraires de l’art en Chine et rochers de lettrés » (28 mars au 25 juin) développe le pouvoir onirique, mythique et philosophique de ces pierres millénaires, « racines de nuages », qui ont inspiré des générations de lettrés.
La photo n’est pas en reste. À la Maison européenne de la photographie, du 18 janvier au 25 mars, « Éloge du vertige de l’art brésilien », Dominique Issermann avec des portraits de la belle Laetitia Casta, avant les amis et élèves de Gustave Legray (3 avril-17 juin). Le Jeu de Paume clot la série des grandes photographes femmes américaines du XXe siècle avec Berenice Abbott (21 février-29 avril) et présente les photos de Pékin de l’artiste dissident chinois Ai Weiwei. Au Grand-Palais (24 mars-17 juin), première rétrospective du photographe de mode et de nu Helmut Newton (1920-2004).
L’art contemporain n’est pas en reste avec deux grandes manifestations à l’initiative du ministère de la Culture. La triennale d’art contemporain (20 avril-16 aout) devient internationale, sur le thème « d’intense proximité » et investit le Palais de Tokyo, et Buren occupe la nef du Grand Palais pour Monumenta (10 mai -21 juin). Au MAC de Lyon (24 février-15 juillet), Greatest Hits, 40 ans de peinture et musique de Robert Combas, avec la présence de l’artiste sur place pendant deux mois et le slogan « Ma peinture c’est du rock ».
Ce n’est qu’un aperçu des temps forts, à suivre aussi dans toutes les régions de France.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série