° À Paris
Au Grand Palais, « Des jouets et des hommes » (du 14 septembre au 23 janvier), l’histoire des jouets depuis l’antiquité, inaugure la rentrée, suivie par « Matisse, Cézanne, Picasso… L’aventure des Stein » (5 octobre-16 janvier), la reconnaissance de l’avant-garde parisienne par cette famille arrivée d’Amérique. Au musée du Louvre, deux expositions pour découvrir les splendeurs de deux mondes : « Empereurs de Chine et rois de France » (29 septembre- 9 janvier) retrace 800 ans d’histoire à travers 130 œuvres du musée de la Cité interdite depuis la dynastie Yuan jusqu’au monde moderne, et « Au Royaume d’Alexandre le Grand. La Macédoine antique » (13 octobre–16 janvier) évoque le patrimoine artistique de la Grèce du Nord, du XVe siècle avant notre ère jusqu’à la Rome impériale.
Le Centre Georges-Pompidou a choisi « Edvard Munch, l’œil moderne » (21 septembre- 9 janvier), ou comment la curiosité de ce célèbre peintre norvégien (1863-1944) a inspiré une œuvre d’une grande modernité, et « Danser sa vie, Danse et arts visuels aux 20e et 21e siècles » (23 novembre-2 avril) célébrera la contribution de la danse et des arts plastiques à l’histoire de l’art moderne et contemporain.
Le musée d’Orsay, avec « Beauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde » (13 septembre-15 janvier) se centre sur l’aesthetic movement des années 1860, une nouvelle idéalisation de l’art et de la beauté, avec Burne-Jones, Morris, Whistler. Au musée de l’Orangerie, « L’Espagne entre 2 siècles, de Zuloaga à Picasso (1890-1920) » (7 octobre-9 janvier), explore, avec Sorolla, Zuloaga, Casas, la transition entre la tradition des grands maîtres et Picasso, Miró, Dalí.
Au musée du Quai Branly, avec « Maori » (4 octobre-22 janvier), on admirera 250 trésors ancestraux et contemporains en provenance de Nouvelle-Zélande. Le musée Jacquemart-André présente « Fra Angelico et les maîtres de la lumière » (23 septembre-16 janvier), ou le passage de l’art sacré du Moyen-Âge à la Renaissance à Florence, avec 60 œuvres, dont près de la moitié du maître italien. Le musée Maillol, avec « Pompéi, Un art de vivre » (21 septembre-12 février) nous emmène dans les délices d’une luxueuse villa pompéienne. Le musée Rodin expose, dans « La Saisie du modèle. Rodin, 300 dessins. 1890-1917 » (18 novembre-26 février), les plus beaux dessins des trente dernières années du maître.
Le château de Versailles raconte « Le Mobilier national, quatre siècles de création » (20 septembre-11 décembre), une exposition consacrée aux collections et aux créations du Mobilier national (dont la mission est de meubler les palais officiels), depuis le Garde-Meuble de la Couronne sous Louis XIV jusqu’à nos jours.
À la Maison rouge, « La collection de Thomas Olbricht » (22 octobre-15 janvier), collectionneur allemand, associe, comme dans un cabinet de curiosités, des œuvres anciennes et contemporaines autour de thématiques universelles, la mort, la religion...
° En province
Le Centre Pompidou-Metz inaugure sa deuxième grande exposition « Erre, variations labyrinthiques » (11 septembre-19 mars), les représentations de l’errance et de la perte dans l’art contemporain. Le LaM, à Villeneuve d’Ascq, expose « Lanskoy, un peintre russe à Paris » (24 septembre-15 janvier), le Magasin de Grenoble « The Adding machine, Mai Thu Perret » (9 octobre-1er janvier), artiste suisse contemporaine. Le musée de l’École de Nancy rend hommage, avec la première rétrospective consacrée à l’artiste, à « Jacques Gruber et l’art nouveau » (16 septembre-22 janvier), avec des meubles, des objets décoratifs, des affiches et des vitraux. Le Nord-Pas de Calais et la Picardie sortent les plus beaux dessins de leur fonds, avec en particulier « Les Dessins au pinceau » de Matisse au Cateau-Cambrésis (16 octobre-19 février).
° La photo
Le Petit Palais présente, dans « Elles changent l’Inde » (21 octobre-8 janvier), une sélection de photographies de l’agence Magnum, le musée du Jeu de paume la première rétrospective en France de la grande photographe américaine Diane Arbus (18 octobre-5 février). La Maison européenne de la photographie a choisi « L’âge d’or de la photographie albanaise : la dynastie Marubi et les rhapsodes de lumière, 1858-1945 », un siècle d’images entre Occident et Orient, et Martine Franck avec « Venus d’ailleurs. Peintres et sculpteurs à Paris depuis 1945 », tous photographiés dans leur atelier (5 octobre-8 janvier pour les deux expositions).
° Les grands événements annuels
Photoquai (13 septembre-11 novembre), 3e biennale des images du monde, réunit au musée du quai Branly, 400 œuvres de 46 photographes contemporains issus de 29 pays. Cent soixante-cinq galeries seront au Grand Palais pour la 38e édition de la FIAC (20-23 octobre), avec un programme « hors les murs » dans le Jardin des Tuileries et, pour la première fois, dans le Jardin des Plantes. « Paris Photo » (10-13 novembre) célèbre au Grand Palais, pour sa 15e édition, la photographie africaine, avec 111 galeries provenant de 30 pays.
La biennale de Lyon (15 septembre-31 décembre) interroge les incertitudes du présent et la nécessité de l’art dans « Une terrible beauté est née ». Le Printemps de septembre (23 septembre-16 octobre), à Toulouse, a choisi les énergies élémentaires pour « D’un autre monde ».
À Bordeaux, EVENTO, 2e rendez-vous de cette nouvelle biennale, accueille Michelangelo Pistoletto, artiste de l’arte povera, comme maître d’œuvre, avec « Étrange et proche » et « Société secrètes, Savoir, Oser, Vouloir, Garder le silence ».
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