À PARIS, au Centre Pompidou, Roy Lichtenstein, artiste américain majeur du pop art, a sa première rétrospective en France, jusqu’au 4 novembre. Elle associe à la peinture son œuvre sculptée et gravée, allant toujours vers la simplification à la recherche de l’archétype. Au musée Branly, jusqu’au 22 septembre, le marchand et collectionneur Charles Ratton, qui a, grâce à son expertise, fait passer les arts primitifs d’objets anthropologiques à chefs-d’œuvre. À l’Adresse - musée de la Poste, on suit jusqu’au 28 septembre le parcours artistique de Chaissac et Dubuffet, deux figures de l’art brut, à travers leur correspondance depuis leur rencontre en 1947. Le musée Delacroix célèbre jusqu’au 23 septembre les 150 ans de la mort du peintre autour de l’écriture, avec en particulier son journal, sa riche correspondance et une nouvelle de sa jeunesse, lorsqu’il voulait devenir peintre et écrivain. À la Maison rouge, 40 artistes présentent, dans « My Joburg », jusqu’au 22 septembre, la diversité et la richesse de la création artistique de Johannesburg, ville tentaculaire et cosmopolite. « Nouvelles vagues », au Palais de Tokyo et dans une trentaine de galeries parisiennes, jusqu’au 9 septembre, dévoile, avec 21 curateurs internationaux, le rôle de ces nouveaux intervenants qui conçoivent des expositions autour d’un propos, d’une idée, d’une vision. Un artiste de l’arte povera, Michel Angelo Pistoletto, investit le Louvre jusqu’au 2 septembre avec une réflexion sur la spiritualité, la figuration et la fusion de la vie et de l’art.
À la Maison européenne de la photographie, jusqu’au 15 septembre, les carnets photographiques du cinéaste engagé Costa-Gavras et la passion de l’antiquité et du baroque de Ferrante Ferranti. Au Jeu de Paume, jusqu’au 1er septembre, l’Afro-Américaine Lorna Simpson questionne le genre, l’identité, la culture et la mémoire tandis que la Palestinienne Ahlam Shibli se penche sur la notion de foyer, avec quelques remous en ce qui concerne le Moyen-Orient.
Au MAC/VAL, à Vitry-sur-Seine, jusqu’au 22 septembre, le vidéaste corse Ange Leccia revoit toute son œuvre avec une « exposition amoureuse, mélancolique, estivale et dansante ». À Versailles, à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Le Nôtre, un autre représentant de l’arte povera, Giuseppe Penone, pour qui « l’arbre incarne la rencontre de la nature et de la culture », a posé une vingtaine de sculptures dans le parc du château (jusqu’au 31 octobre).
Normandie impressionniste se poursuit d’une année à l’autre au musée du Havre, avec « Pissarro dans les ports », jusqu’au 29 septembre. Pendant les 20 dernières années de sa vie, il a peint Rouen, Dieppe et Le Havre vus d’une fenêtre de sa chambre d’hôtel. À Caen, avec « Un été au bord de l’eau », jusqu’au 29 septembre, la plage remplace l’atelier et le corps dévêtu le nu académique. À Giverny, au musée des Impressionnistes, jusqu’au 31 octobre, les peintures et paravents contemporains d’Hiramatsu rendent hommage à Monet, avec quelques œuvres du maître et une sélection d’estampes japonaises de sa collection. Les anamorphoses impressionnistes de Bernard Pras sont à voir au Palais de la Bénédictine, à Fécamp, et sur les plages d’Yport et d’Étretat, tandis que 23 photographes rêvent sur le thème de l’eau à l’abbaye de Jumièges.
À Quimper, les musées de Bretagne viennent enrichir le très beau fond de peinture italienne du musée des Beaux-Arts pour l’exposition « De Véronèse à Casanova », jusqu’au 1er septembre. Pour célébrer les 120 ans de Joan Miró, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc, à Landernau, présente, jusqu’au 3 novembre, 400 œuvres de l’artiste en provenance de la Fondation Maeght. L’art contemporain est présent dans 26 chapelles des XVe et XVIe siècle du Morbihan (www.artchapelles.com), dont certaines rouvertes pour l’occasion.
Au Louvre-Lens, jusqu’au 23 septembre, 170 chefs-d’œuvre de Rubens et de ses contemporains pour évoquer le dynamisme du maître et la culture européenne dont il s’inspira.
Au musée des Beaux-Arts de Nancy, jusqu’au 4 août, « L’automne de la Renaissance : d’Arcimboldo au Caravage ». Au centre Pompidou-Metz, aux Champs libres, à Rennes, et au Fresnoy, à Tourcoing, autour d’Allen Ginsberg, ce sont les combats et les amis de la Beat Generation, mouvement contre-culturel mondial né après-guerre, qui milite pour l’écologie, la liberté d’expression et des mœurs et contre l’homophobie, le racisme et le nucléaire.
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