Art
Pour sa 18e édition, du 13 au 16 novembre, Paris Photo, première foire de photographie dans le monde, réunit 35 pays, dont 10 nouveaux (l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Brésil, le Chili, la Chine, la Grèce, l’Iran, Taïwan, la Tunisie et la Turquie), et 143 galeries, avec de nouvelles participantes très reconnues, comme Kamel Mennour, Daniel Templon, Thaddaeus Ropac, Peter Freeman, les Allemands Carlier-Gebauer et Kicken ou encore Yoshii, de New York.
Des expositions solos ou à thème, parmi lesquelles deux à ne pas manquer : les photographies peintes d’Inde et d’Asie du sud des XIXe et XXe siècles de la collection Alkazi de New Delhi et les dernières acquisitions du MoMA de New York, musée pionnier dans la reconnaissance de ce medium depuis les années 1930. Et aussi des rencontres avec les photographes, Martin Parr, William Klein, Joel Mayerovitz, Raymon Depardon, JR…, à l’occasion de la signature de leurs livres.
Images du monde
Le Mois de la photo, créé en 1980 et organisé tous les deux ans, est devenu lui aussi incontournable, avec cette année plus de 100 expositions. Entre autres, au musée Carnavalet, jusqu’au 8 février, un retour sur l’exposition de photos de 1944 sur la Libération organisée 2 mois après l’entrée du général Leclerc à Paris. Contextualisée, elle illustre la manière dont on fixe les images de guerre et le généticien Axel Kahn explique comment notre cerveau mémorise ces images. Au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, Roman Vishniac, né à Berlin, auteur du plus grand témoignage sur la vie des juifs en Europe orientale avant et après la Shoah. Au centre Pompidou, dans le nouvel espace dédié à la photographie, le surréaliste Jacques-André Boiffard, assistant de Man Ray à ses débuts et auteur, entre autres, des photos du « Nadja » d’André Breton. Au 104, la nature vue par Jean-François Spricigo et un panorama de la photographie documentaire néerlandaise, jusqu’au 4 janvier. À la Fondation Cartier-Bresson, jusqu’au 21 décembre, le quotidien des bars, stations services, supermarchés dans le sud des États-Unis vu par William Eggleston, le réalisme silencieux de ce pionnier qui, dans les années 1970, passe du noir et blanc à la couleur. Sans oublier Garry Winogrand, chroniqueur de l’Amérique d’après-guerre, au Jeu de Paume jusqu’au 8 février.
Et aussi
Et il n’y a pas que Paris : ne pas rater à Lyon, au Plateau, pour la première fois, les Premiers déclics de Marc Riboud, sa ville, les Alpes, les châteaux de la Loire, l’Exposition universelle, les photos réalisées avec son Pocket Kodak avant son entrée à Magnum et ses grands reportages.
Et même si ce n’est pas de la photo, pour la 4e fois, Paris Tableau, du 13 au 16 novembre également, avec 26 exposants internationaux, présente un éventail des différentes écoles de la peinture ancienne, avec des œuvres des plus grands maîtres, Van der Helst et Frans Pourbus Le Jeune pour l’école du Nord, Canaletto et L’Albane pour l’Italie, Vouet, Desportes, Vernet pour l’école française et un focus sur Utrecht et le mouvement caravagesque international. Un rendez-vous lui aussi incontournable pour les amateurs et les professionnels.
– Paris Photo, du 13 au 16 novembre, Grand Palais, du jeudi 13 au dimanche 16 novembre de 12 h 30 à 20 heures, le dimanche jusqu’à 19 heures, www.parisphoto.com.
– Mois de la Photo à Paris, www.moisdela photo.fr.
– Premiers déclics de Marc Riboud, au Plateau, du lundi au vendredi de 11 à 18 heures et le samedi de 10 à 19 heures, jusqu’au 21 février, www.rhonealpes.fr/626-le-plateau.htm.
– Paris Tableau, du 13 au 16 novembre, Palais Brongniart, de 11 à 20 heures, le jeudi jusqu’à 22 heures, le dimanche jusqu’à 18 h 30, www.paristableau.com.
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