LA MÉDECINE sur grand écran. Côté malade, d’abord, avec « Dallas Buyers Club » (sortie le 29 janvier), de Jean-Marc Vallée, qui raconte l’histoire vraie de Ron Woodroof (Matthew McConaughey), un électricien texan diagnostiqué séropositif en 1986 avec une espérance de vie ne dépassant pas six mois et qui va se battre, contre l’administration américaine et les laboratoires, pour obtenir des traitements à des prix abordables (en 1987, lorsqu’il est mis sur le marché, l’AZT coûte plus de 10 000 dollars par an) et des thérapies alternatives. Côté médecin, ce sera, à une date non encore déterminée, « Hippocrate », de Thomas Lilti, qui évoque non la vie du savant grec, mais celle d’un jeune interne (Vincent Lacoste), confronté à la réalité de la pratique lors de son premier stage, dans le service de son père (Jacques Gamblin). Malade et médecin de comédie, voici Dany Boon et Kad Merad dans « Supercondriaque » (26 février), le premier (également réalisateur) étant d’autant plus hypocondriaque qu’il est photographe pour dictionnaire médical en ligne.
Le déluge.
Sinon, quoi de neuf ? Parmi les films anglo-saxons les plus attendus, « 12 Years a Slave », de Steve McQueen, l’histoire vraie d’un habitant noir du nord des États-Unis enlevé puis vendu comme esclave dans le Sud (22 janvier), « Un été à Osage County », avec Meryl Streep en mère de Julia Roberts (26 février), « The Monuments Men », de George Clooney, sur la chasse aux œuvres d’art volées par les nazis (12 mars), « Noé », celui du déluge et de l’arche, avec Russell Crowe (9 avril). En français, « l’Amour est un crime parfait », des toujours intéressants frères Larrieu, d’après un roman de Philippe Djian (15 janvier), avec Karine Viard, qu’on retrouvera dès le 22 janvier dans « Lulu femme nue », de Sólveig Anspach, « les Rayures du zèbre », avec Benoît Poelvoorde en agent de footballeurs (5 février), « Mea Culpa », de Fred Cavayé, film policier avec Vincent Lindon et Gilles Lellouche (5 février), « Aimer, boire et chanter », d’Alain Resnais (26 mars).
Citons encore, dans le registre contes et princesses, « la Belle et la Bête », version Christophe Gans, avec Léa Seydoux et Vincent Cassel (12 février), et « Grace de Monaco », d’Olivier Dahan, avec Nicole Kidman (19 mars). Et, hors catégorie, « Welcome to New York », d’Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu en DSK, qui pourrait sortir pour le festival de Cannes.
Enfin une bonne nouvelle : tenant compte de la baisse de la TVA sur les billets et souhaitant fidéliser les nouvelles générations, les exploitants (membres de la Fédération nationale des cinémas français) offrent désormais un tarif de 4 euros à tous les moins de 14 ans.
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