Anglet est l’une des plus riches communes du Pays basque. Son architecture de villégiature des XIXe et XXe siècles l’illustre fort bien. Cette ville côtière est connue pour sa « Chambre d’amour », une grotte dans laquelle deux amants ont péri, surpris par la marée au XVIIe siècle – histoire tragique qui a inspiré la littérature romantique.
Anglet doit une grande part de sa réputation au prestigieux golf de Chiberta. Fondé en 1927 à la demande du duc de Windsor, ce golf en bord d’océan possède deux parcours (18 et 9 trous, le parcours de l’Impératrice) et attire les connaisseurs.
Sans avoir de centre-ville, Anglet se déploie sur plusieurs quartiers et jouxte la forêt de Pignada. Ses 230 hectares de pins, bordés de villas cossues et chics, offrent aux promeneurs et cyclistes de tout acabit des sentiers et des voies balisés. Une promenade littorale prend naturellement le relais et dévoile un magnifique front de mer, qui s’étire joyeusement sur plus de 4 km. De puissantes vagues en font le terrain de jeux préféré des surfeurs de haut niveau. Anglet, à elle seule, concentre plus de 10 spots de surf.
La plage des rois
Au XIXe siècle, Biarritz devient la plage des rois, des empereurs et autres personnages célèbres. En 1808, Napoléon et Joséphine y résident plusieurs mois. Victor Hugo et Juliette Drouet, Stendhal, Faubert et bien d’autres choisissent Biarritz comme lieu de villégiature. Napoléon III y fait construire la villa Eugénie, devenue le célèbre hôtel du Palais. Il consacre ainsi le succès de la ville, qui attire toute l’aristocratie européenne. Elle s’illustre dès lors par son hôtellerie de luxe et les frasques liées à l’abondance de la Belle Époque.
Aujourd’hui, l’architecture de cette station balnéaire mêle des bâtiments de style Art nouveau, témoins du faste du passé aux constructions massives des années 1950 ou plus modernes encore. Au bout de la Grande Plage, proche du musée de la Mer et non loin des nombreux massifs d’hortensias, se dresse le Rocher de la Vierge, battu par une mer hyperactive. Ouverte aux vents marins, Biarritz est la capitale européenne du surf.
La ville sauvée des eaux
Saint-Jean-de-Luz a su conserver son charme d’ancien port, l’un des plus illustres de France, d’où partaient les baleiniers. De célèbres corsaires, craints pendant plus de trois siècles par les navires anglais, sont natifs de Saint-Jean-de-Luz. Face à l’océan, l’élégance des belles maisons d’armateurs témoigne de l’opulence de la ville à cette époque. En 1660, Saint-Jean-de-Luz devient l’étape royale de Louis XIV et de l’infante d’Espagne Marie-Thérèse, dont l’union est célébrée dans l’église Saint-Jean-Baptiste. On peut visiter, dans le quartier de la Barre, la maison de l’armateur Joannis de Lohobiague, dite maison Louis XIV, qui accueillit le souverain
Bien que consolidée contre les redoutables assauts de la mer, la ville a, en 1822, perdu un quart de ses habitations. Le renforcement des digues est toujours d’actualité.
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